La reconversion par des cépages améliorateurs démarre très tôt, en 1972. Le Domaine de Preïssan est non seulement fort d’un encépagement qualitatif, mais également d’un terroir de caractère argilo-calcaire.
Une partie en coteaux, avec une proportion plus ou moins importante d’huîtres fossilisées suivant les parcelles, et une autre partie en plateau, faite d’un mélange de particules fines et de gravillons lui conférant une structure extrêmement filtrante.
Toutes les nouvelles plantations sont réalisées à partir de porte-greffes soigneusement choisis après études du sol et de clones qualitatifs. Les vignes sont formées en gobelet étalé avec des palissages munis de double téléphones afin d’optimiser la qualité de la matière première.
La formation de pharmacien de Sophie GELY, qui paraît superflue, s’avère d’une grande utilité pour la protection du vignoble. En effet, une meilleure connaissance des molécules, de leur activité et de leur mode d’action permet d’en faire une utilisation raisonnée.
Une attention toute particulière se porte sur la qualité des labours ; l’un d’entre eux sera profond pour forcer la vigne a s’enraciner le plus bas possible afin d’affronter le climat chaud et précoce de ce terroir. Tout ceci parce qu’un vin se fait en premier lieu à la vigne.